31/12/2012

V'oeufs au bacon Pâques aux tisons

(V'oeufs à la neige seraient de saison, mais pas cette année)
Bon, j'ai pensé à faire un truc comme ça :
#labonnannéebaisersatous# façon tweet, ça fait très genre, je cause bien la follower, mais bof.
Les coeurs, c'est divinement artistique aussi. Le coeur prouve combien tu es open à l'autre : Au nombre de coeurs postés sur ton FB, tweeter ou blog, se mesure ta générosité et ton esprit d'ouverture.
Ça ne fait pas de mal. Je vous en colle un trio.
❥❤❥ - attention, on mesure aussi au nombre de variantes, caractères spéciaux et Emoji combien tu maîtrises ta bécane. Ça le fait toujours.-
Le hic, c'est que certain caractères attirent le spam.
Dingue. Bon, des mots comme "cu*" -Oui, j'ai eu le malheur un jour de faire un jeu de mot avec de la fesse et je me suis attirée tous les robots les plus vicieux de la planète web. Mais je vous le demande : A quel sein se vouer si même un bête gribouillis stylisé vous attire un monde de publicités pirates qui vous vantent en vrac vibr*masseurs, pilules du bonheur ou massages Coréens ?
Je n'ai jamais posté plus banal message que pour le 24 décembre, et pourtant ça pullule 
… La question cruciale du moment, c'est : Rajoute-je un module de captcha ou ne rajoute-je pas ?
- Non, ce n'est pas une maison Russe, mais l'écriture aléatoire et souvent très très illisible qu'on vous demande sur certains blogs afin de publier votre commentaire- En gros, si tu n'as pas tes lunettes, tu es illico catégorisé robot-cochon, et foin du commentaire. Or, vu l'endormissement général de la blogosphère, coller un captcha, c'est se tuer dans l'oeuf. -Ça c'est juste pour reprendre le fil du sujet-
Bon, je râle comme ça. C'est juste histoire de. J'ai lu que les râleurs vivaient plus vieux. Bingo. Je râle, et ça me fait rire. Bingo bis.
Quoi de n'oeuf pour l'année?
Oh, je vais être sérieuse cinq seconde. Je voudrais que mes amies dans le pétrin, la maladie et tutti quanti sortent de là et vivent enfin sans crainte. Elles le savent. C'est juste à hurler parfois de voir des gens se plaindre pour un pet de travers quand d'autres ne mouftent pas pour des raisons juste insupportables.
Je voudrais que les gens soient vrais. C'est tellement simple de dire les choses comme elles sont. Ne pas se cacher derrière des mensonges et des faux semblants.
C'est difficile d'avouer sa faiblesse parfois. Difficile d'exprimer ses limites. Je suis bien placée pour le savoir. Il me semble que je lâche un peu du lest. Ce fut compliqué.
J'ai envie de prendre cette nouvelle année simplement. Comme elle vient. Ramasser les perles quand elles roulent à mes pieds, lever le nez parfois pour cueillir les fruits murs à ma hauteur.
Je me révolte parfois contre cette instabilité qui me fait rêver à un travail durable, un lieu à moi bien ancré d'où je pourrais concrétiser pleins de projets. Et j'avoue en même temps que se laisser porter au gré des vagues est une sécurité bien moelleuse.
Cette année encore nous changerons d'adresse. Deux ans par ci, trois ans ici, retour là bas. Nous savons dors et déjà que le nouveau là bas sera de courte durée. Nous verrons. C'est un leitmotiv : Nous verrons après.
J'ai une immense chance. Un grand trésor : J'emporte avec moi mes outils de travail. Nonobstant le quintal de tissu qui exaspère mon mari à chaque transhumance, ils tiennent dans un carton.
Le reste, c'est ma table de salle à manger -qui me coûtera cette année la même somme à déclarer que mon appartement tout entier : Un bureau en or massif- et votre inestimable confiance  qui se renouvelle depuis presque cinq ans.
Je suis heureuse ainsi. Je n'ai rien à cacher. Je travaille comme je peux, avec la volonté de vous satisfaire et de vous aider en particulier. J'aime passer du temps à répondre à vos questions, et je n'espère qu'une chose : Ne pas décevoir.
Nul n'est roi en son domaine. Si j'ai failli je m'en excuse. Il m'arrive de laisser passer une question, de prendre du retard, de me tromper dans la commande - microcéphalie de blonde - de laisser passer des coquilles -malgré la précieuse relecture de mon amie  Alphonsine, intraitable à la virgule près-
Que 2013 me donne le temps de donner corps à mes maigres projets, que cette année exhausse les vôtres et qu'elle nous donne la mesure de la simplicité de ce qui est bon à partager et à promouvoir.
Merci un million de fois d'être là.
*Dessin en libre service -utilisation à but non lucratif merci.

24/12/2012

❆ ❅


20/12/2012

Hé Bouffant !

A vos méninges !
Cadeau à l'arrache avant la fin du monde Noël.
PDF de la création du patron de la manche bouffante sur la tunique Dagobert (Mais pas que. Le tuto est adaptable sur n'importe quelle tunique qui a un tour d'emmanchure standard).
Hop. Crayon, réglet et perroquet. Tracez !
PDF clic ICI *

* si toutefois, vous ne parvenez pas à ouvrir Google docs, je vous envoie le pdf sur demande par mail.

Edit : J'ai oublié de le préciser dans le PDF : Certaines lectrices ont déjà repéré la façon de faire pour diminuer ou augmenter le volume de la manche. Les mesures d'écartement données (Étapes 5-6) sont une moyenne. Bien entendu, si vous souhaitez moins de volume, vous diminuerez l'écartement entre chaque morceau. A l'inverse, si vous souhaitez une manche très "princesse", vous en augmenterez les écarts. Attention tout de même, dans la limite du volume de fronces à répartir. En général le tour de manche ne doit pas excéder 2 fois et demi (3 fois pour un tissu très fin) la mesure du tour
d'emmanchure! 

17/12/2012

Dans les jupes de Marie et Rose-Alice



Les voies de navigation du web m'ont conduite chez Marie et Rose-Alice.
Nous échangeons beaucoup, elle est de celles que je voudrais faire passer du virtuel au réel.
Mra, c'est un univers un peu bohème qui cache bien la rigueur de son jeu.
Les modèles de cette amoureuse du jardin, semés au grès du vent sont habilement issus du bon grain plutôt que de l'ivraie et donnent aux visiteurs une image de composition au flou parfaitement maîtrisé.
Cette jupe éclatante me fait l'effet d'un coquelicot perdu dans les herbes folles.
Arrivée en ville, je l'ai mariée à Dagobert, détourné pour l'occasion en un très sage chemisier de soie.
J'ai joué à fond la carte du raffinement dicté par la qualité irréprochable de la matière et de la coupe de la jupe en superposant un coton d'Egypte blanc et un voile de soie fumé. 
Dago a mis des manches au bouffant généreux et le dos s'est offert un boutonnage.
D'humeur paillettes et poët-poët à l'approche des fêtes.
Je prendrai le temps, si vous me le demandez, de vous faire un tuto-manche sur Dago dans la semaine, entre deux retournements de saumon Gravlax, verres de Sauterne -Il faut bien tester, je suis très attentive à la qualité de ce que je servirai à mes invités-  et cuissons de foie gras .
Tunique Dagobert Valantoine (patron en vente ici). Jupe Marie et Rose-Alice.
Tour Eiffel rose "Merci Gustave" -Je rêve de la tour ThebigBig de 2 mètres 20-
Head-band DPAM et collants lurex Calzedonia.

12/12/2012

7h09 à l'heure du café



Laissez vous guider. Ailleurs et différemment.
Premier d'une longue série, je l'espère.
Auteur : Delphine Minotti.
Graphismes d'Audrey Bozzetto -bosseuse, minutieuse, pointilleuse et généreuse : Sidérante -
En vente ici. (Blog et site)
Mais aussi chez Happy et chez Nouschine.
°°°°
Théière François Guéneau

10/12/2012

Ah !….Bah !?



Oh ! Ben oui va!
Tu peux bien danser, swinguer aussi,
te trémousser, comme un fêlé …
Tu vois cette nana ? observe un chouille la scène :
vire toi donc de là , v'la la reine de la danse ah, ah !
…Vendredi soir, les lumières sont tamisées,
tu cherches un spot ?
 Où ça joue de la musique kiffante?
Tu cherches le king, 
quelqu'un qui pourrait bien être the Body ?
la nuit est devant toi, la musique balance,
avec un peu de swing, tout est au poil,
t'es dans le moove,
et dès que tu en as l'occas' :
T'es la reine de la danse,
jeune (sisi), sucrée (aussi), A seulement 17 ans (et des poussières)
La reine de la danse (Tu le sens bien le rythme là )
Et tu peux danser, swinguer,
t'amuser comme une petite fofolle,
Zieutez la reine de la danse, 
cassez vous v'la la reine de la danse ! *

…C'est du ABBA dans le texte. Promis. Ça calme hein ?
Les costards de lumière, c'est du maison. 
Le type du Sentier, il me l'a dit comme ça :
"Com'ti va être belle à pécho avec c'te matière de folie comme elle est sexe. Du Paule Ka ma fille, ti fais l'affaire di siècle c'est du lourd !"
Du lourd. C'est ce qu'il me faut.
 A ciseaux levés -j'ai eu du gros bol sur ce coup là-
Combis moule-moule -et associé- en Paule ka -excusez du peu- du Sentier, le contraire vous aurait étonné.
Et tout ça pour les vingt et quelques printemps de ma Mamamia Cmouâ, que les blogueuses de moins de deux ans ne peuvent pas connaître. - Blog toujours open ici-
- Love my Hom qui très fier de son futal orange et or a bien voulu montrer son body-
Délurés, nous ?
Jamais :)
*  Tant que je suis dans l'exercice très pointilleux de la traduction littérale des très hautement littéraires paroles de chansons, je ne peux que vous conseiller d'aller voir, ou, à défaut, écouter sur le net le fantastique groupe des "Franglaises" : Hilarant ! 

06/12/2012

L'honneur de vous faire-part # 3

Et avoir toujours le plaisir d'immortaliser un mariage…Ou une naissance !

Merci -entre autres !- à Crecerelle ainsi qu'à Hélène.

03/12/2012

White & black Blues



…Parce que sous mes airs de bouffonne - je vous montrerai mon relooking déjà en avant prem's sur Facebook-
…Je suis triste et en colère contre ce crabe qui attaque au hasard et sans discernement d'âge.
Je la sais forte et déterminée. Comme vous toutes qui connaissez et qui gravitez dans mon monde virtuel.
Pensées pour mon amie.
Coup de blues … Comme rien ne se perd, on ne se refait pas. J'en profite pour vous montrer ces white & black blouses Genji.
Toile lin et coton -absolument fabuleuse- du Sentier. Col blanc coton et soie. T 36 - Un peu limite sur mon mannequin-

Bonne journée!

26/11/2012

Ça m'fait moirer !

C'est toujours quand j'ai plein de trucs à faire que j'ai une irrésistible envie de prototyper.
J'avais un sérieux désir de jupette et de festons - c'est l'année de la fête aux festons, on en trouve encore plus qu'en 90 : Amusant quand on sait que pendant vingt ans, feston a été synonyme de ringard , prout-prout-Marie-Chantal et compagnie.-
Un moiré pas franchement moche de chez Sacrés coupons me criait "coud-coud" depuis mon placard, je lui ai rendu la politesse.
Pour le bonheur de Margote, le coup d'essai valide la tenue de Noël , et même si le 6 ans est un chouillat limite  pour la miss, elle fera largement l'affaire comme réceptacle de taches de chocolat et autres reliefs des ripailles de fin d'année.
En attendant, la séance photo tourne en eau de boudin ; Je sais pas vous, mais ici, la marmaille commence déjà à s'électriser… 






Question technique : Jupe 6 ans. Moire de coton et lurex Sacrés-Coupons Marché St Pierre. Patron Valantoine (A l'étude) Doublure Toto.
Marinière - J'ad'or- Petit Bateau. Culotte Petit Bateau - En ce moment, pour 60€ d'achat vous repartez avec un très beau sac en tissu marine et pois or-
A rectifier : Diminuer un peu la hauteur de l'empiècement , raccourcir la longueur de jupe et la former un peu plus pour donner un effet boule.
….
Et sinon le petit nom ?
Casimir. Si je la fais en orange, ça sera tout de suite plus parlant :)

23/11/2012

Starting-blog

DEMAIN, SAMEDI 24 novembre à 10 heures , 
ouverture de la vente "Vaincre la mucoviscidose : Noël et Liberty pour Domitille" !
407 lots bluffants ! des trésors à arracher aux mains gourmandes des centaines d'e-acheteuses en folie !
Soyez nombreux et nombreuses !
Pour plus d'info, jetez un oeil chez "Les trouvailles", l'une des instigatrices du projet 

Pour la muco, encore…Donnez…Et recevez !

22/11/2012

Débutantes

Voilà un bouquin qui m'a demandé de passer par une phase de réflexion avant de dire si j'aimais ou pas.
En l'achetant, je me doutais bien que ces débutantes, bien que copines de campus, n'étaient pas des Pink-ladies in the city, même si elles nous "Grease" un peu trop de sexe 
-Je sais, j'ai eu mal au crâne juste pour la pondre celle ci-
Pour autant, ce roman est à classer dans le genre élégante étude de moeurs.
Le lecteur ou la lectrice - Je n'imposerais pas cette lecture très féminine à un homme au risque de l'inciter à la critique machiste - est parachuté à Smith, la plus célèbre université féminine des USA.
Quatre "débutantes" se retrouvent dans les chambrées d'une résidence du campus. Bree, belles fesses belle gueule, parfaite reine du bal est de surcroît fiancée et très très fidèle, ça c'est sûr. Célia, plus mesurée, famille catho. Sally, qui vient de perdre sa maman et April, féministe activiste, qui offre volontiers son épaule et une oreille attentive aux petites confidences de ses amies.
Smith, c'est leur espoir de liberté, le lieu qui les confrontera avec leurs idées, leur moi, le terreau de leurs expériences et de leurs premiers émois.
Si le diplôme les sépare géographiquement, elles restent unies.
Bree et Célia, très influencées par "l'esprit Smithie" se cherchent personnellement et sexuellement. Sally se range et invite ses amies à son mariage si réglo et "ordinaire" idéologiquement parlant qu'il en devient une cible de critiques de ses camarades trop acides pour être honnêtes. April enfin, s'embourbe misérablement dans un combat féministe qui lui bouffe littéralement sa liberté.
Si j'ai lu cet épais roman- finalement assez fin :)- de bout en bout sans essoufflement et avec intérêt , je reste assez sceptique sur l'évolution des personnages. Bree et April frisent la caricature et sont des preuves flagrantes qui l'immersion en vase idéologique clos, quelque soient les influences est un danger.
L'esprit clanique à Smith est tel qu'il formâtes l'esprit de jeunes-filles qui cherchent légitiment à échapper aux codes sociaux imposés par leurs familles et les exigences de la vie active : Loin de consolider l'esprit critique des étudiantes, ce martelage féministe affaiblit les jeunes adultes quand vient le moment crucial du choix de vie.
Les "Smithies" gagnent en instruction ce qu'elles perdent en conviction : Chacune, malgré les apparences chancelle entre des valeurs brouillons et des situations dont elles ne sont finalement pas bien fières.
L'auteur reste une observatrice très neutre , on s'en félicite, tout en regrettant cette impartialité qui nous laisse au seuil d'un débat passionnant. Les histoires de ces quatre vies débutantes se finissent en points de suspension….Entre plaisir et agacement, Comme l'avis que je me fais de ce roman !
////
"On ne fait pas toujours les choses que nos parents voudraient que nous fassions, mais c'est une erreur de leur part s'ils ne sont pas capables de trouver une façon de nous aimer quand même"
///
"Les débutantes" J Courtney SULLIVAN
Éditions rue Fromentin -22€ : Vous pouvez attendre le poche sans avoir le sentiment de passer à côté d'un chef d'oeuvre. Le poche en revanche se glissera facilement dans vos lectures de vacances !-

12/11/2012

"Le temps de rien"

…Et c'est déjà bien.
Merci pour votre bel accueil pour ma Genji.
Version mère-fille en goguette au palais de Tokyo. 




Pochettes de patrons du 2 au 14 ans et du 36 au 42 en vente ici.

01/11/2012

Pré-vente !

Le voici enfin édité ce patron qui m'occupe depuis un mois !
Edité, mais.
En raison d'une connection plus qu'aléatoire jusqu'au dimanche 11 novembre, je ne peux m'engager à suivre les commandes dès maintenant.
C'est pourquoi je vous propose ceci :
J'enregistre dès aujourd'hui les pré-commandes. 
En envoyant un mail sur valantoinepro[at]live.fr , vous enregistrez votre commande qui sera validée dans 10 jours et expédiée très rapidement dans la semaine suivante.
Un tirage au sort sera effectué parmi ces pré-commandes pour faire gagner à 4 d'entre vous un patron complet (soit deux pochettes junior et deux pochettes femme complètes même si vous n'avez commandé qu'une ou quelques tailles).
D'autre part, vous pouvez commander deux pochettes complètes -junior 7 tailles à 14€- et femme 4 tailles à 14€ au prix exceptionnel de 18,50 € les deux (+ 3,50€ de fdp). Cette offre est valable uniquement pour les pré-commandes de deux pochettes complètes jusqu'au samedi 10 novembre inclus.
Ci dessous, en cliquant sur les fiches, les détails des mesures à prendre .
La tunique Genji se taille principalement dans des lainages ou jerseys fins ou plus épais mais toujours souples. C'est une tunique qui se porte sur une chemise, un t-shirt manches longues ou, réalisée en jersey, à même la peau. Elle peut être réalisée sans col -niveau débutante- avec col -simple- ou col amovible-très légèrement plus complexe.



Prix des pochettes selon les tailles sélectionnées :
Genji junior :
1 taille : 6,50 €
2 tailles : 8,50€
3 tailles : 9,50€
4 tailles : 11,50€
5 tailles : 12,50€
6 tailles : 13,50€
7 tailles : 14€
Genji Femme :
1 taille : 8,50 €
2 tailles : 10,50 €
3 tailles : 12,50 €
4 tailles : 14 €
Fdp: 2,50 jusqu'à 3 tailles et 3,50 au delà 
….
En vous remerciant pour votre fidélité !
A très vite !

29/10/2012

Leçon col - et montez -

J'ai trois nouvelles.
Une bonne
Une bonne
Une mauvaise.
:)
La mauvaise -Enfin, pour moi, challenge personnel non remporté-
Je ne vous livrerai le patron Genji -Junior mixte (du 2 au 14 ans) et femme (du 36 au 42) - qu'après les vacances scolaires….
Mais !
Je vous laisse sur deux choses qui peuvent servir :
En premier lieu, et c'est l'objet de ce post, je vous propose un tutoriel du montage de col.
La tunique Genji, d'un montage facile, peut se décliner de trois façons :
Sans col : Elle peut être mixte en version junior . C'est un modèle idéal pour les débutantes.
Avec col : Un peu plus délicat, mais le montage reste simple.
Avec un col amovible : Plus créative, mais d'un montage légèrement plus délicat si on souhaite un visuel parfait.
Le tuto qui suit vous servira pour le col intégré à la tunique Genji, mais peut facilement s'appliquer sur n'importe quel patron de col double que vous prélèverez sur un patron de votre choix.
✂✂✂
Tuto du montage de col (double) amovible -et réversible-

Coupez vos cols X4. Marquez les crans d'épaule.
A votre convenance, entoilez les dessous de col -et les dessous uniquement : Le thermocollant supporte mal le lavage en machine et risquerait de marquer votre col .
Positionnez vos cols tissus endroit contre endroit , épinglez (épingles toujours en perpendiculaire avec la ligne de couture) et piquez selon votre valeur de couturage -Sur la tunique Genji, 1 cm- sur toute la bordure extérieure des cols.
Recoupez le couturage de l'encolure -Soit un cm sur le patron Genji- 
Vous n'aurez plus besoin de cette valeur de couturage puisque votre col ne sera pas cousu sur l'encolure du vêtement ! Si vous gardez cette valeur de couturage, votre col sera trop large.
Crantez comme sur l'image de l'étape 2 toute votre valeur de couturage des bords extérieurs des cols.
Après avoir cranté -Jusqu'à 0,1 cm de la couture- recoupez votre valeur de couturage à 0,5 cm.
Cette étape vous permettra de garder un bord arrondi, sans crans disgracieux . C'est une étape très importante !
 Ce n'est qu'une fois le couturage cranté et diminué que vous retournez vos cols. Vous devez alors prendre le temps de repasser consciencieusement les cols sur l'endroit. Ne négligez pas cette étape ! Le repassage est responsable pour moitié de la réussite du montage d'un vêtement !
Procédez alors à une ou plusieurs surpiqûres en bordure de cols. Ici, une surpiqûre à 0,5 cm. N'hésitez pas à augmenter très légèrement votre point de machine pour les surpiqûres. Avancez doucement et régulièrement en vous aidant des repères du pied de la machine.
 Mesurez votre tour d'encolure -Indiqué sur le patron Genji- Coupez un biais de cette valeur + 2 cm sur une hauteur de 2 cm. Préformez au fer deux rentrés de 0,5 cm sur chaque largeur du biais. Je coupe mon biais pour deux raisons : Les biais du commerce sont souvent trop épais, et ils sont également trop larges : Le rendu serait trop grossier pour une bordure de col.
Piquez votre biais sur une première pliure à 0,5 cm en ayant pris soin de faire un rentré comme sur la photo de l'étape 4. Les deux extrémités de notre biais sont les milieux dos.
 L'étape la plus délicate vient alors : Vos deux cols doivent se rejoindre exactement en un point du milieu devant ! Un col se ferme toujours, sauf cas particulier indiqué, sur les milieux : Il n'y a pas d'espace entre les deux cols !
Si vous le souhaitez, faites un bâti à la main pour maintenir vos cols bord à bord. N'oubliez pas que vous avez 1 cm de couturage : Les couturages vont légèrement se chevaucher pour que, logiquement, les points milieux devant montés se retrouvent bord à bord.
 Continuez puis arrêtez avec un rentré, pour obtenir un col comme sur la photo de l'étape 6.
 Montez tissu endroit contre endroit les "nouettes" du patron Genji - ou pliez en deux une bande d'environ 60 X 6 cm , endroit contre endroit du tissu en terminant avec une pointe biseautée. Piquez en laissant l'un des petits côtés ouvert.
Recoupez votre couturage à 0,5 cm. Dégagez les angles et retournez. Repassez vos deux "nouettes" et formez un ou deux plis à la base de vos noeuds afin de rendre cette base la plus fine possible. Repassez.
Retournez votre biais, épinglez et insérez vos deux noeuds à chaque extrémités -milieu dos- de votre col. -Étapes 7 et 8-
 
 Piquez le biais, à la machine ou, comme moi pour obtenir un résultat quasiment invisible, à la main. Piquez plusieurs fois dans les extrémités qui tiennent les "nouettes".
Pour fixer votre col sur le vêtement, si vous le désirez, faites deux fines brides au niveau des  points d'épaules du col. Piquez deux petits boutons fins et plats à l'intérieur du vêtement au niveau des points encolure-épaule.
Votre col amovible -et réversible -est terminé !
                                                                             ✂✂✂
Deuxième bonne nouvelle….Jeudi :)

27/10/2012

L'aquarelle - pour passer le chapitre la querelle-




Toujours très classiques, toujours sur mesure et toujours avec plaisir :)

22/10/2012

L'ineffable.

Il est de ces instants où l'on se résigne.
Par miettes, tout au long d'une année, je pose à petites touches l'histoire d'une robe.
De la robe de l'année.
 C'est ma rémanente madeleine, et je sais qu'a l'instant scellé viendra alors le plaisir de vous la montrer.
Muette par nécessité, je vous en parle à mots voilés quand le montage définitif m'occupe alors assez pour vous oublier partiellement.
Parfois cela me titille assez pour que je lève un coin de voile, mais par discrétion j'en reste là.
Mes relations avec "mes mariées" flirtent avec l'émotionnel. Je suis toujours saisie par le don qu'elles me font. Je rentre dans leur intimité . Je sais tout de la cérémonie à venir, et pendant que je les mets à nu pour mieux les parer, serviteur de l'ombre, j'écoute les secrets d'alcôve, et souvent y prends part.
"Mes" mariées me restent en mémoire. Elles ne sont pas des clientes ordinaires, d'abord parce que je m'offre ce plaisir chronophage qu'une fois l'an et parce que nous passons beaucoup de temps ensemble. 
Infiniment je les respecte.
Aussi abscons que cela puisse paraître, leurs désirs sont des ordres et docilement , dans la mesure du raisonnable, je me plie à leurs demandes.
Ma mariée du mois de juillet, comme les autres, est de celles que je n'oublierai pas.
Belle, simple, lumineuse et gaie, nous partageons des moments complices, elle me fait confiance et ensemble, nous élaborons sa robe.
Peu importe si la technique d'un profond décolleté dans le dos associé à une absence de couture sur tout le corsage de la robe me demandera des heures supplémentaires de réflexion. Refaire trois fois un corsage intérieur ne me trouble pas et poser 13 mètres de dentelle sur un voile me permet de rêver plus encore à la surprise que nous allons provoquer.
A la date de la noce, j'y pense encore. "Ne sera t'elle pas trop serrée ? Ah, mais nous aurions dû refaire un essayage ! Lui ai-je bien donné la petite boite avec des boutons supplémentaires ? Et cette bride, ne l'ai-je pas faite trop lâche ? Le jupon, je crois que le jupon risque d'être trop long….Si jamais elle avait perdu un ou deux kilo dans l'attente et la nervosité….Et si les enfants du cortège venaient à trop tirer sur les dentelles ?"
J'y pense. C'est mon bébé.
 J'ai eu une fois un coup de téléphone, entre la messe et la réception, d'une mariée à qui j'avais, par obligation, rendu la robe deux longs mois avant le mariage, qui me demandait de venir resserrer des boutons. Elle avait perdu un poids considérable, le bustier glissait. Sans que personne n'y prenne garde, nous nous sommes éclipsées et pendant une heure, sur elle, j'ai poussé une trentaine de petits boutons sphériques.
Loin d'être un sacerdoce, mon rôle est une réjouissance. J'ai offert plusieurs fois mes services à des proches ainsi que les heures de travail nécessaires à l'élaboration complète d'une robe de mariée un tant soit peu spectaculaire….Et ma rémunération pour un tel ouvrage, parce que j'en ai décidé ainsi vous ferait sourire tant je brade mes heures.
Il m'arrive de me réveiller la nuit pour gribouiller une idée et le rendu, bien qu'émouvant reste toujours un soulagement. 
Ma robe de juillet, vous ne la verrez pas.
Une créatrice , logiquement est narcissique et il en va de sa fierté de partager son travail.
Si "ma mariée" ou son entourage, malgré la satisfaction du travail accompli en a décidé ainsi, c'est qu'elle a une raison qu'il n'est pas à discuter.
Si cette décision vous semble obscure, si vous pensez qu'il ne dépend que de moi de montrer mon travail, qu'une professionnelle doit passer outre ce genre de caprice , que le partage même de son travail est la pierre angulaire du contrat de confiance avec de futures clientes, vous avez certainement raison.
Mais il m'est un principe pour ainsi dire irréfutable : Je garde pour acquis que "ma mariée" est reine. Nous partageons tant de choses que pour elle, comme pour moi, l'histoire doit rester belle.*
Ces quelques croquis gribouillés en retour de week-end vous donneront une idée de ce travail, dont le point final reste et restera malgré tout … Reconnaissance.

Robe de mikado de soie -15 mètres-
Bustier intégré, plongeant et volume au dos.
Traine amovible de 3 mètres tenue par une série de boutons sphériques de 10 ⊘.
Garniture du corsage et du voile dentelle mécanique.
Voile de 6 mètres.
***
Édit - J'ai écrit ce texte tard dans la nuit. Bad mood ce matin. Mon mari énervé par l'histoire me sert un "pleutre" qui me laisse froide. Je pars me vider la tête par les baskets et je peine à courir une demi-heure. Jour of. J'ai un petit vélo dans la tête et Lucifer et Gabriel bataillent à coup de blanc et de noir.
-Les passions sont les seuls orateurs qui persuadent toujours- ( La Rochefoucauld)